Bienvenue dans le royaume divisé de Cités Royales, où l’objectif est clair : prendre le pouvoir en unifiant les provinces sous votre influence. Ce jeu vous place dans la peau d’un Noble ambitieux prêt à tout pour dominer après la mort du Roi. Tiens donc 🤔. Mais attention, vos adversaires ne resteront pas passifs ! Alors, ce jeu mérite-t-il sa place sur votre table ? Découvrez-le avec notre test complet (spoiler : vous allez beaucoup construire !) 🏰.
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La fiche du jeu
| Thème | Médiéval |
| Mécaniques | Construction, majorités |
| Niveau | Initié |
| Nombre de joueurs | 1 à 4 joueurs |
| Éditeur | Origames |
| Auteur(s) | William Liévin |
| Illustrateur(s) | Marina Coudray |
Dans Cités Royales, vous collectez des cartes pour construire des cités influentes dans six provinces, tout en sabotant vos adversaires quand l’occasion se présente (Perso je trouve que c’est la partie la plus cool). Avec des saisons découpées en deux phases (construction et calcul de majorité), le jeu vous invite à élaborer une stratégie tout en restant flexible. Celui ou celle qui accumule le plus de points sera couronné roi ou reine !
Comment jouer à Cités Royales ?
Dans Cités Royales, vous allez construire et gérer vos cités tout en essayant d’obtenir l’influence la plus élevée dans chaque province. Le jeu est divisé en deux grandes phases : la fondation des cités, où vous récupérez et placez vos cartes, et le calcul des majorités, où vous marquez des points. Voici une explication détaillée de chaque étape et mécanique pour bien comprendre comment le tout fonctionne.
La fondation : pas de cités sans grandes ambitions
La phase de fondation des cités est le cœur stratégique du jeu. C’est ici que vous allez construire votre empire en récupérant des cartes au marché et en les plaçant dans vos cités. À chaque tour, vous devez décider entre acheter des cartes ou en ajouter au marché.
Si vous choisissez d’acheter, vous dépensez votre capacité d’achat, calculée en fonction du nombre de cartes visibles au marché. Chaque carte coûte un certain montant d’influence, et vous devez gérer vos ressources avec soin pour obtenir les cartes les plus intéressantes tout en bloquant vos adversaires. L’achat n’est autorisé qu’une seule fois par saison, ce qui ajoute une pression supplémentaire pour bien choisir le moment idéal.
Si vous ne voulez pas acheter ou si le marché ne vous convient pas, vous pouvez ajouter une carte. Cela peut sembler anodin, mais cette action peut déclencher une révolte : si la carte ajoutée fait apparaître trois cartes de la même couleur, toutes ces cartes sont défaussées. Cette mécanique permet de nettoyer le marché et de redistribuer les opportunités, tout en pouvant perturber la stratégie des autres joueurs.
Un élément clé de cette phase est l’utilisation des effets des cartes. Chaque carte a un pouvoir spécifique qui se déclenche lorsqu’elle est défaussée. L’Assassin permet de retirer une carte d’un adversaire, tandis que le Bouffon vous aide à piocher plus de cartes. Ces effets ne sont pas seulement des outils : ils font partie intégrante de la stratégie. Défausser une carte au bon moment peut non seulement renforcer votre position, mais aussi déséquilibrer celles de vos rivaux.
Construisez vos cités pour asseoir votre pouvoir
Une fois vos cartes en main, il est temps de les construire dans vos cités. Chaque joueur dispose de six cités, une pour chaque couleur, et l’objectif est de construire des colonnes de cartes qui augmentent en influence. Il faudra pour cela respecter certaines règles de pose : Vous ne pouvez ajouter qu’une carte d’une valeur supérieure à la carte déjà présente dans une colonne, et chaque colonne ne peut contenir qu’une seule carte par valeur. De plus, les jokers (les cartes blanches) peuvent être utilisés dans n’importe quelle cité, mais uniquement en complément d’une carte de couleur.
L’ordre dans lequel vous construisez vos cartes est crucial, car il détermine vos majorités et vos points de victoire. Une mauvaise gestion peut non seulement vous bloquer pour les saisons suivantes, mais aussi vous coûter cher en termes de contrôle des provinces. C’est ici que votre capacité d’anticipation entre en jeu : vous devez non seulement optimiser vos cités, mais aussi surveiller les plans des autres joueurs pour ne pas leur laisser une trop grande avance.
Le calcul des majorités
À la fin de chaque saison, vous passez à la phase de calcul des majorités. C’est le moment où tout se joue : les cités les plus influentes de chaque couleur rapportent des points de victoire au joueur qui les contrôle. Pour déterminer le contrôle, on additionne les valeurs d’influence de toutes les cartes dans une cité, et le joueur avec le score le plus élevé l’emporte. Mais les majorités ne sont pas le seul moyen de marquer des points. Les couleurs attribuent des points selon des critères spécifiques :
- Les cités vertes vous font gagner des points par lot de 3 cartes dans toutes vos cités
- Les cités violettes offrent des points pour les couronnes visibles sur leurs cartes
- Les cités jaunes donnent des points par carte dans votre cité avec le plus de cartes
- Les cités roses vous font gagner des points de victoires équivalents à votre influence dans cette cité divisée par 3
- Les cités orange vous offrent des points pour chaque cité avec plus de 2 cartes
- Les cités bleu score pour chaque cité avec au moins un bouffon ou une villageoise
Vous devez équilibrer vos efforts entre maximiser vos propres points et limiter ceux de vos adversaires. Parfois, sacrifier une majorité dans une couleur peut être une décision judicieuse si cela empêche un autre joueur de dominer une province importante.
Le marché, un lieu de tensions
Le marché est au centre de toutes les interactions. Non seulement il est la source de vos cartes, mais il est aussi un terrain de compétition. Les cartes visibles au marché changent constamment, et il est essentiel d’anticiper les choix des autres joueurs pour ne pas se retrouver bloqué.
Les révoltes obligent les joueurs à défausser leurs cartes, redistribuant les options disponibles. Bien que cela puisse sembler punitif, une révolte bien planifiée peut aussi être une opportunité de renouveler le marché à votre avantage tout en perturbant les plans adverses.
La fin de partie préparez votre coup final
La partie se termine après quatre saisons. À ce stade, il est crucial d’avoir optimisé vos cités et vos majorités pour accumuler le plus de points de victoire. Les derniers tours sont souvent décisifs, car chaque carte posée peut renverser les équilibres et redistribuer les majorités.
En fin de compte, Cités Royales récompense les joueurs qui savent planifier leurs actions sur plusieurs tours tout en restant flexibles face aux imprévus. Bâtir vos cités est une chose, mais dominer le royaume en est une autre !
Les extensions de Cités Royales
Déjà fan ? On comprend mais pour voir des extensions, il faudra patienter car pour le moment, ce n’est pas au programme. On met à jour cette section si jamais on en voit une pointer le bout de son nez.
Notre avis sur Cités Royales
Cités Royales propose un très bon mélange entre majorité et prise de risque. Si la boîte peut faire croire à un petit jeu de cartes accessible, attention, on est clairement dans de l’initié ici. Très stratégique, le jeu pousse à toujours faire ses choix en fonction des autres joueurs. La DA est très belle même si le thème est plutôt classique et en soi peu présent durant les parties. Si vous êtes à la recherche d’un jeu de cartes costaud, qui pousse à la réflexion, Cités Royales est une belle découverte qui mérite clairement de s’y attarder.
Les + du jeu
- Les règles sont rapides à comprendre : parfait pour initier de nouveaux joueurs.
- Le matériel est soigné et éco-responsable
- Le mode solo offre un vrai défi
Les – du jeu
- Si vous jouez souvent à deux, l’interaction est un peu plus limitée, ça bastonne en frontal
- Les parties peuvent devenir répétitives sur le long terme
Les ressources à télécharger pour Cités Royales
Retrouver ici les ressources pour le jeu. Cela pourra vous donner une idée de ce à quoi vous attendre avant de l’acheter.
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