Test Radlands

Radlands, la lutte pour la survie commence

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Dans tout univers post-apocalyptique qui se respecte, vous aurez quelques sujets d’importances. Survivre aux assauts répétés des clans ennemis et gérer l’eau ! Il en fallait pas plus à l’équipe de Roxley pour proposer un jeu de combat et d’affrontement dans un environnement à la Mad Max. Si vous aimez la bagarre en 1 vs 1, accrochez-vous vous êtes prêt à découvrir un must have !

La fiche du jeu

ThèmeCombat, affrontement, post-apocalyptique
MécaniquesAttaque, pouvoirs, cartes
NiveauDébutant
Nombre de joueurs2 joueurs
ÉditeurLucky Duck Games
Auteur(s)Daniel Piechnick
Illustrateur(s)Damien Mammoliti, Lina Cossette, Manny Trembley
Plateau Radlands
Château d’eau
Jetons eau
Cartes Personnages
Playmat Radlands
Guérilleros

Radlands, un jeu de combat malin et innovant

Dans Radlands, vous n’allez pas incarner un héros, un mage ou encore un champion, comme la plupart des jeux du style, mais un clan. Il n’est pas question n’ont plus de vaincre vos personnages mais de détruire les 3 bâtiments qui constituent votre base. Le tout dans un système de combat qui correspond bien à l’univers du jeu et qui va vous contraindre à faire des choix car les ressources sont très très limitées. 

Un jeu de cartes avec un “plateau”

Avant d’expliquer un peu plus le jeu, les mécaniques et les actions, il est nécessaire de vous parler de 2 éléments importants qui le composent. Les emplacements sur le “plateau” (il n’y a pas vraiment de plateau mais des zones de jeu) ainsi que les types de cartes. Une fois que vous avez ça en tête, Radlands devient beaucoup plus clair.

Commençons par les types de cartes. Il en existe ici différentes avec leurs propres utilités même si certaines sont en réalité en 1 seul exemplaire par joueur :

Cartes Radlands
Cartes Personnages et Événements
  • Les camps : Vous commencez la partie avec 3 camps que vous piocherez aléatoirement et qui constituent votre base. Votre objectif sera de détruire ceux de l’adversaire avant qu’il fasse de même pour les vôtres. Il existe 34 cartes camp avec chacune leur spécificité. Ce qui crée une certaine asymétrie et surtout de la rejouabilité dans vos parties
  • Les personnages : La base de votre défense, les cartes personnages viennent se placer sur le plateau pour permettre de vous défendre mais aussi d’attaquer. Chaque personnage dispose de ses propres capacités qu’il pourra utiliser qu’au tour d’après son entrée en jeu.
  • Les évènements : Pour pimenter le tout, vous pouvez jouer des événements qui se déclencheront soit immédiatement, soit dans 1, 2, ou 3 tours. Bien entendu, plus l’attente est longue et plus ça fait tout péter !
  • Les Guérilleros : Il s’agit d’une carte événement spécifique puisque vous l’aurez toujours avec vous, sur le côté afin de pouvoir la jouer si vous avez les bonnes cartes (on y revient après). Elle permet de créer un événement qui attaquera un camp adverse dans 2 tours.
  • Les châteaux d’eau : Comme les Guérilleros, le château d’eau est toujours accessible. Il permet de défausser une ressource eau pour prendre la carte et l’utiliser dans plusieurs tours. C’est une manière d’anticiper vos tours à venir.

Ça, c’est la base du jeu. Mais pour l’instant, vous n’êtes pas plus avancé. Car il faut maintenant comprendre comment se constitue le plateau pour les logiques d’attaques et de défenses. Pour cela, rien de mieux que d’utiliser une image des playmats du jeu. Déjà parce qu’ils sont topissimes et ensuite parce qu’ils sont clairs. 

Playmat Radlands
Playmat Radlands

Vous retrouvez donc en arrière-plan le positionnement de vos 3 camps, avec 6 cases personnages disponible devant. Sur la droite, les phases d’événements, qui permettent de placer les cartes au bon endroit et de les faire avancer jusqu’à leur résolution. Enfin, vous avez à gauche. Il est temps maintenant de vous expliquer comment on joue à Radlands.

Les tours de jeu, simple mais stratégique au possible

Le problème lorsque le pays n’est pas cartographié, c’est que vous ne savez pas vraiment où vous rendre pour trouver les villages et il se peut même que la plupart se soient créés sans que personne ne le sache. 

Lorsque vous allez démarrer une partie, vous commencez par piocher 6 cartes camp pour n’en garder que 3. C’est le cœur de votre stratégie. Comme chaque camp à ses propres mécaniques, veillez bien à garder ceux qui sont le plus compatibles avec votre style de jeu. Vous pourrez ensuite piocher autant de cartes que le précise vos camps. Vous commencerez donc avec un nombre de cartes différents par joueur.

Ensuite les tours de jeu sont on ne peut plus simple. Car ici, vous n’aurez que 3 phases. Tout d’abord faire avancer vos évènements d’une case, ensuite vous réapprovisionner en piochant 1 carte et en récupérant 3 jetons d’eau (les ressources du jeu) et enfin la phase d’action. Durant cette dernière, vous pourrez en faire autant que possible et dans l’ordre de votre choix parmi : 

  • Jouer une carte en payant son coût
  • Piocher une carte contre 2 jetons eau
  • Gaspiller une carte pour utiliser sa capacité de gaspillage (on y revient dans 2 minutes 😄)
  • Prendre votre château d’eau pour stocker un jeton
  • Utiliser une capacité de vos cartes

Facile non ? Sur le papier, je me rends bien compte que oui. Mais pour bien retranscrire l’univers et le délire du jeu, il y a encore deux concepts à prendre en compte. D’abord l’anatomie d’une carte, car pour ceux qui ont bien suivi les actions ci-dessus ne permettent pas de faire tout ce dont on a parlé depuis le début (genre jouer vos Guérilleros). Ensuite on parlera du système de défense du jeu.

L’anatomie d’une carte, on décortique le tout

Si vous reprenez nos cartes personnages sur l’image du dessus, vous pouvez retrouver tout plein d’informations. Le truc, c’est que tout ne sert pas au même moment. Pour faire simple, une carte dispose des éléments suivants : 

  • Un nom (ça, c’est juste pour le fun)
  • Un coût en eau qui se trouve juste au-dessus du nom
  • Une ou plusieurs capacités que vous retrouvez en bas de carte dans un encadré noir avec leurs coûts en eau (et oui, il faut payer et la carte, et son action).
  • Des traits, que vous retrouvez sur certaines cartes entre crochets verts. Cela s’apparente à des capacités passives
  • Un effet de gaspillage tout en haut à gauche. Il s’agit d’un effet que vous allez pouvoir utiliser comme piocher une carte ou activer vos Guérilleros en vous défaussant de la carte.

Une carte peut donc être jouée de différentes manières, soit pour son effet de gaspillage, soit pour la mettre en jeu.

L’abondance, c’est fini !

Si vous êtes un peu observateur, vous avez pu remarquer sur les cartes leurs coûts ainsi que celui de leurs capacités. Et si vous êtes encore plus observateur, vous avez pu faire le rapprochement avec le fait que vous ne récupérez que 3 jetons d’eau par tour. Maintenant, on met ces deux informations bout à bout et on obtient ?

 Tout simplement un jeu ou le choix est votre arme principale. Car dans Radlands, le concept tourne autour de ressources limitées. Vous allez donc être constamment dans un système de jeu où les actions à votre disposition sont nombreuses mais leurs coûts trop importants. Il faudra donc être malin dans la gestion de votre main pour arriver à vos fins.

Radlands, un DA de dingue

Au-delà de son système de jeu, basé en grande partie sur l’univers post-apocalyptique, Radlands c’est aussi une direction artistique absolument somptueuse. D’autant plus que le parallèle avec Mad Max est évident, sans pour autant être tombé dans la facilité du copier-coller. Au contraire, le jeu réussit le pari de se démarquer. Mais le mieux reste encore de le montrer par l’image : 

DA Radlands
DA cartes
Eau
Image Radlands

Notre avis sur Radlands

17

Radlands est un must have dans la catégorie des jeux de combats pour 2 joueurs. Le système de jeu proposé est assez simple à prendre en main mais nous oblige à être en constante réflexion sur les bons choix à faire. C’est intelligent et prend le contrecoup des jeux du genre. Le tout fonctionne très bien et mélange habilement le jeu de cartes et l’utilisation du camp/plateau comme prétexte pour la défense. Reste le quid des extensions pour prolonger le plaisir, car à l’heure actuelle, le contenu ne permet pas une rejouabilité très grande. Même si dans le style, nous avons pris plus de plaisir à jouer à Dice Throne qui paraît plus complet, il faut aussi mettre en relation l’investissement qui est bien moindre

Les + du jeu

  • Le mélange combat / plateau à la façon des JCC
  • L’équilibre du jeu avec des cartes puissantes mais coûteuse
  • La DA magnifique
  • Le niveau stratégique global
  • Le rapport qualité / prix

Les – du jeu

  • La rejouabilité du fait d’un contenu assez léger (c’est aussi le résultat du coût)

Les ressources à télécharger pour Radlands

Retrouver ici les ressources pour le jeu. Cela pourra vous donner une idée de ce à quoi vous attendre avant de l’acheter.

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